La rose, appellation mystique de la dimension divine
La rose est l’appellation mystique de la dimension divine qui se déploie au cœur de l’être humain, aussi représentée dans d’autres traditions par un lys ou une fleur de lotus. Cette rose devient une réalité intérieure chez celui ou celle qui entreprend consciemment un chemin de transfiguration.
Le bouton de rose, atome-germe de l’être de l’origine
La rose est constituée au départ d’un simple atome, un atome d’esprit, parcelle infime du divin. Cet atome est le dernier vestige de l’être humain-divin primordial. Il est l’expression individualisée de la divinité universelle. Dans cet atome est contenu en germe la physiologie de l’être spirituel. Il est situé par les ésotéristes au sommet du ventricule droit du cœur de l’homme.
Le réveil de la rose
A l’image de la « Belle au bois dormant », cet atome peut demeurer très longtemps en sommeil. Son éveil dépend de certaines conditions, dont, avant tout, une maturité de l’être qui la porte, fruit de nombreuses expériences. Ce réveil peut être ressenti sur un plan humain de plusieurs manières :
- Une aspiration à l’absolu,
- Une perception des limites du monde,
- Un sentiment d’exil ou une intense nostalgie…
Si l’environnement est propice, cet atome primordial pourra germer et se développer au cœur même de la personne.
L’être en qui s’ouvre la rose devient accessible au monde de l’esprit.
La rose au cœur de la croix
La rose s’épanouit au cœur de la croix, c’est-à-dire à la croisée d’une réalité humaine horizontale et d’une dimension spirituelle verticale. C’est la rose qui permet la rencontre entre ces deux mondes, entre matière et esprit mais pour qu’elle joue ce rôle, il est nécessaire que l’être qui la porte la place au centre de sa vie.
La rose éveillée, l’âme spirituelle
La rose éveillée correspond à l’âme spirituelle. Elle constitue un intermédiaire entre le corps et l’esprit. Sa fonction est d’accueillir les suggestions et rayonnements d’amour de l’esprit et, par son parfum, répandre -via le corps- sur le monde et l’humanité.