La transfiguration : un processus alchimique par la renaissance de l’âme et l’esprit en l’Homme
La transfiguration est la renaissance de l’âme et de l’Esprit en l’Homme. Elle s’opère selon l’Esprit, l’âme et le corps. C’est un processus par lequel le mortel revêt l’immortel : le processus alchimique par lequel tout ce qui n’est pas saint disparaît en redevenant saint ou la transformation des vils métaux en or.
La renaissance de l’âme transforme fondamentalement l’Homme, alors alimenté par la Gnose
La transfiguration consiste à substituer l’homme originel divin et immortel à l’homme mortel individualisé. Ce processus suppose la reddition de l’homme-moi, encore appelé « endoura » chez les Cathares. Il suppose également la renaissance de l’âme. Lorsque l’âme est renée, elle est, avec ses cinq fluides, alimentée par la Gnose ou la Lumière divine.
Quelle place à la personnalité dans cette transfiguration ?
La « conscience-moi » de la personnalité est donc vouée à disparaître totalement au cours de ce processus. La personnalité perdurera quant à elle jusqu’à la mort physique.
Il ne s’agit en aucun cas d’une mort de l’être humain, lequel trouve au contraire le vrai sens de sa vie sur terre.
L’ancienne personnalité, après la transfiguration, est alors employée par la nouvelle conscience de l’âme vivante au service du processus de spiritualisation de l’humanité.
Illustration de ce travail main-dans-la-main de l’âme renée et la personnalité dans les textes
C’est ce que nous montrent les personnages bibliques de Jean-Baptiste et de Jésus le Seigneur qui, au sens évangélique, coexistent longtemps comme deux êtres séparés, jusqu’à ce que le premier ait totalement accompli la tâche qui incombe à la personnalité.
La Bible évoque aussi ce processus à travers les évangiles de Marc ou Matthieu :
Jésus dit à ses disciples : « Celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera. » Matthieu, 16-24
Catharose de Petri, fondatrice de l’école de la Rose-Croix d’Or, reprend cette parole des évangélistes en précisant :
« Celui qui accepte de perdre sa vie par l’endoura, la conservera par la transfiguration. »
L’objectif de la transfiguration
Ce qui importe, au cours de ce processus, est de faire vivre l’âme-esprit, et de lui confier entièrement le gouvernement et la conduite de l’être entier. Le candidat parvient ainsi à l’état auquel Paul fait allusion quand il dit : « Ce n’est plus moi qui vit, c’est Christ qui vit en moi. »
L’homme-moi, par son effacement volontaire au profit de la force christique universelle, permet à l’Homme-Esprit de se manifester conformément au plan divin.
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